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La perception de la Guinée en matière de cybersécurité.

Le monde évolue, les nouvelles technologies aussi changent nos habitudes. Si vers les années 90, on stockait nos données dans des armoires fermées, aujourd’hui ce n’est plus le cas ont les stocks en ligne notamment dans le cloud (AWS d’Amazon, Azur de Microsoft…) et cela n’est pas exempt de risques grâce à l’industrialisation et la professionnalisation des crimes en ligne.
Le cyberespace étant aujourd’hui un enjeu très important pour tous les États avec la montée en flèche des organisations criminelles en ligne parfois appuyées par des gouvernements légitimes soit pour espionner, ou saboter le bon fonctionnement des services publics de l’État. C’est le cas du Sénégal en Afrique victime d’une cyberattaque lors des manifestations contre le troisième mandat du président Macky Sall, la chambre des représentants des Etats-Unis, ainsi que les hôpitaux et mairies Français.

Après plusieurs jours de recherche et d’échange avec les acteurs évoluant dans le domaine informatique.

J’ai constaté que la Guinée n’investit pas beaucoup dans le domaine cyber contrairement au Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigeria, le Maroc, l’Algérie qui accordent un budget conséquent dans le domaine.

Ces pays-là ont compris l’enjeu qui se cache derrière.

C’est un enjeu de sécurité nationale, de défense nationale, du survi de nos entreprises et aussi de confidentialité des données de nos concitoyens qui sont le plus souvent vendues dans le darkweb depuis des sites non sécurisés, des lignes excelles qui sont partagées depuis des emails non sécurisés.

La Guinée étant dans la dynamique de dématérialisation des services publics serait d’un moment ou d’un autre exposé à ces menaces à l’instar des pays occidentaux. C’est pourquoi je voudrais proposer cette dynamique de gouvernance cyber avec un contrôle sur comment les entreprises nationales et les multinationales traitent les données personnelles de nos populations et comment elles sécurisent les flux d’échanges d’une part entre elles et l’administration et de l’autre part entre elles et les partenaires étrangers.

En plus, préparer la population et les salariés de l’administration qui utilisent le SI pour traiter les informations par la sensibilisation pour comprendre la menace afin de se prémunir en cas de suspicion d’attaque informatique.

Cela passera par l’octroi d’un budget conséquent à l’agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) tout en lui donnant les pouvoirs pour agir vis-à-vis de l’administration publique et des entreprises privées.

Online Climate se fixe comme objectif, l’accompagnement des entreprises publiques et privées africaines et internationales par la sensibilisation, la veille, la conformité et aussi la gouvernance.

N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact ICI

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Thierno BALDE

Administrateur général, Titulaire d’un double diplôme (droit et informatique) et d’un master en Management en stratégie et développement de projet digital.

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