Thales reconnaît un vol de données mais dément toute « intrusion dans ses systèmes d’information »
Thales, qui emploie 1 675 salariés à Cholet, confirme la diffusion, par un groupe de cyberpirates russe, de données relatives au groupe. Sans impact sur ses activités.
Voir en plein écranLe Courrier de l’OuestPublié le 11/11/2022 à 19h22Abonnez-vous ÉCOUTER LIRE PLUS TARD PARTAGER NEWSLETTER LA MATINALE
Dix jours après avoir menacé de publier des documents sensibles, confidentiels, au risque élevé
, appartenant à Thales, le groupe russe de cyberpirates LockBit 3.0 est passé à l’action. Confirmant une information de France Info, le groupe spécialisé dans les nouvelles technologies et la défense, a reconnu, ce vendredi 11 novembre : Le 10 novembre 2022, un groupe d’extorsion et de rançongiciel a diffusé sur sa plateforme des données relatives à Thales.
« À cette heure, il n’y a pas d’impact » sur les activités
Il n’y a pas d’intrusion dans ses systèmes d’information
, précise le groupe, qui emploie 1 675 salariés à Cholet. Les experts en sécurité de Thales ont identifié l’une des deux sources probables du vol d’informations. Il s’agit du compte d’un partenaire sur un portail d’échange dédié qui a conduit à la divulgation d’un volume limité d’informations.
Thales, qui poursuit ses investigations pour identifier l’autre source
, assure qu’à cette heure, il n’y a pas d’impact sur ses activités
: «Thales travaille étroitement avec le partenaire concerné et met à disposition les ressources et le support technique nécessaires pour minimiser tout impact potentiel sur les clients et les parties prenantes concernés. Le groupe reste vigilant quant à tout vol de données, en mobilisant systématiquement ses équipes d’experts en sécurité, la protection des données de ses parties prenantes étant une priorité absolue.
